1. Le plan local d’urbanisme

Document émis par la mairie d’une ville comportant la législation sur l’ensemble des lots sur le territoire. Il est régi par le code d’urbanisme français et sert à harmoniser les interventions individuelles sur les parcelles afin de permettre le développement cohérant et durable du territoire.

  1. Pourquoi un architecte consulte le PLU

Avant de commencer la conception d’un projet, l’architecte consultera le PLU afin de connaître le règlement qu’il doit respecter. Selon les contraintes d’une parcelle, l’aspect formel du projet peut énormément varier. Supposons que vous voulez construire une extension avec de grandes baies vitrées, il peut s’avérer qu’en consultant le PLU, l’architecte vous informe que ces fenêtres permettent une vue chez le voisin. Puisque cet aménagement est interdit, il faudra donc modifier la taille des fenêtres, adopter un vitrage opaque, changer le positionnement des fenêtres … bref, l’architecte saura vous conseiller et trouver une alternative.

  1. Les parties les plus consultés dans le PLU

Dans un projet architectural, certaines sections du PLU sont consultées davantage que d’autres. L’architecte a surtout besoin de connaitre :

  • Le pourcentage d’occupation au sol ; cette donnée informe l’ampleur que pourrait prendre, par exemple, une extension que vous souhaitez ajouter à votre demeure actuelle.
  • Le pourcentage d’espace vert ; même si votre parcelle vous appartient, vous devez tout de même respecter une aire délimitée qui sera octroyé à la verdure. Certains PLU exigent aussi un nombre d’arbre implantés sur la parcelle. Ceci est dans le but de garder une esthétique agréable dans l’ensemble du quartier.
  • Les marges de recul ; encore dans l’optique d’harmonie dans le secteur, les maisons suivent un alignement et un certain espacement par rapport aux autres maisons. Dans les quartiers plus denses, des distances doivent aussi être respectées afin de ne pas importuner le voisin.
  • Les places de stationnements ; les parcelles situées en dehors de zones déterminées comme étant bien desservies par des transports publics doivent prévoir des places de stationnements pour accommoder une voiture. Le nombre de places dépend du département et de la superficie de la parcelle.
  • La hauteur des bâtiments ; afin d’éviter que des habitations hautes projettent leur ombre sur les demeures plus petites, la hauteur des maisons est fixée à un nombre d’étages et à une hauteur en mètres.
  • Zone ABF ; les secteurs sous les Architectes des Bâtiments de France (ABF), doivent soumettre leur projet aux architectes fonctionnaires de l’état. Les zones ABF sont reconnues comme des sites de patrimoine historique. Donc, les constructions dans ces zones sont soumises à des règles de constructions plus sévères.
  • Les zones à risques ; les bâtiments dans ces secteurs doivent suivre des indications spéciales pour leur construction pour résister à un environnement naturel propice à des tremblements de terres, inondations, vents violents etc.
  • Les zones inondables ; certains secteurs proches d’un cours d’eau se voient appliquer des normes dans l’éventualité d’une montée d’eau importante. En règle générale, les demeures situées en zone inondable doivent posséder un niveau habitable situé au-dessus du repère des PLUS Hautes Eaux Connues (P.H.E.C.) centennales.